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Recevant de plus en plus de demandes pour que j'intervienne lors de conférences,
de supervisions, d'aide à la réflexion, de cours, etc., voici quelques précisions utiles.
La seule richesse est le temps dont on dispose en autonomie!
Mon élan naturel et spontané - comme la majorité des humains - est de vouloir contribuer, d'accepter toutes les propositions et invitations, souvent gratifiantes pour l'égo, plaisantes dans la rencontre et le partage d'idées qui me tiennent à cœur.
Les thématiques que je travaille et explore touchent en effet des questions sociétales essentielles, et je pense que la diffusion de ces analyses peut contribuer à bifurquer et infléchir une trajectoire d'écocide, c'est du moins mon aspiration.
Je dois cependant arrêter - sauf très rares occasions mûrement choisies - de contribuer de la sorte.
Je n'ai plus le confort - notamment suite à ma démission - d'être un académique pour lequel une partie de la mission (et donc du salaire) est destinée au "service à la société", c'est-à-dire pouvoir donner une conférence grand public, des interventions auprès d'écoles ou d'associations, du conseil, etc.
Mon travail est notamment de faire de la recherche, d'écrire et de publier, de réfléchir, d'assembler des idées, de lire les travaux d'autres chercheurs, de les rencontrer. Toutes ces activités demandent du temps d'investissement personnel non rémunéré. Lorsque j'interviens c'est tout le fruit de ce travail que je vous partage. Une conférence-intervention, ce sont des heures de travail en amont, parfois des heures de trajet, des heures de présence, ainsi que des heures de "récupération" nécessaire pour rester aligné (respirer, prendre le temps, être seul, marcher, incorporer les choses, etc.). Une intervention me "coûte" donc une bonne dose d'énergie et de temps, même si j'y prends plaisir, même si cela a beaucoup de sens.
Il est donc essentiel pour moi de pouvoir continuer à nourrir ces réflexions, donc de dégager du temps, donc d'avoir les ressources matérielles pour cela.
Demander une rémunération semble aller à l'encontre de l'idéal que je nourri: une société où la marchandisation de tout est tempérée, et où les échanges peuvent se faire sous une multitude de formes, dans une économie du don p.ex.
Ce n'est pas encore le cas: payer ses impôts, sa baguette, son inscription au club de sport, son ticket de train se font en €.
C'est pour cette raison que je souhaite désormais recevoir une contribution financière pour ces interventions (le remboursement de frais de déplacement et la prise en charge d'un éventuel repas/hébergement me semblent une base indispensable mais non suffisante).
Si je peux vous proposer un tarif, je suis également ouvert - dans une certaine mesure - à une participation consciente, ou à un paiement en monnaie libre (June).
Contactez moi!
Je suis également conscient que les ressources ne sont pas évidentes à trouver, a fortiori pour des petites structures ou des asbl.
Mais je choisi de ne plus porter cela, préférant vous renvoyer à la recherche de ressources là où elles se trouvent.
Si cela est impossible, je vous invite à vous questionner sur les priorités de votre structure, et de voir en quoi m'inviter est une réelle priorité dans ce contexte.
Enfin, sauf à de rares occasions, je n'accepte plus que des interventions d'une durée minimale de 2h, les sujets que je traite étant difficilement abordables "à la va vite".
Au plaisir!
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